Alors que l’ACBB a vu le jour en 1943, les cyclistes boulonnais ont raflé les premières médailles dès 1948, aux Jeux de Londres.

A Berlin en 1936, Jean Goujon (or) et Georges Maton (bronze) avait ouvert la voie. Au cours des premiers Jeux de l’après-guerre, les coursiers de ce qui fut l’Association Cycliste de Boulogne-Billancourt, ont continué à écrire l’histoire olympique. Grâce à Pierre Adam tout d’abord, sacré champion olympique en poursuite par équipe (avec Coste, Decanali et Blusson) devant la formation italienne. Sur route, José Beyaert, Lensois venu faire ses classes à l’ACBB avant de passer pro, rafle l’or en individuel (avec 4 secondes d’avance sur Gerrit Voorting et le bronze par équipes (avec ses coéquipiers Moineau et Dupont).
Entre 1948 et 1956, 7 médailles olympiques pour la section cyclisme.
ACBB, Histoire d’un club de légende.
Ces Jeux de Londres 1948 annonçaient la domination des cyclistes boulonnais qui ont perpétué la tradition à Helsinki en 1952 grâce à Alfred Tonello, médaille de bronze sur route par équipes (avec Rouer et un petit jeune du nom d’Anquetil) puis à Melbourne en 1956 qui a vu les pensionnaires de l’ACBB décrocher trois nouvelles médailles dont deux en or ! Michel Rousseau alias le Costaud de Vaugirard, est sacré champion olympique en vitesse et Michel Vermeulin remporte le titre sur route par équipes (avec Moucheraud et Geyre). En équipe toujours (avec Bianchi, Lecante et Graczyk), le même Vermeulin est vice-champion olympique de poursuite. Une époque où piste et route étaient compatibles !
Il faudra ensuite patienter jusqu’à Los Angeles en 1984 pour retrouver le chemin des podiums olympiques aux Jeux d’été. A suivre…