Un été au pré

25 Août, 2020

Pendant la période de confinement, les chevaux de la section équitation ont été envoyés au pré. Ils sont de retour.

Dès la première annonce de confinement, la section a fermé ses cours au public. La question s’est alors posée : faut-il envoyer toutes montures au pré ? « Nous avons décidé d’attendre puis d’envoyer 11 chevaux au pré et d’en garder 11 au box. Certains vivent mal le pré, ils se font attaquer, on ne peut plus les rattraper… D’autres ont besoin de soins réguliers… Ce ne sont pas des vélos ni des trottinettes », sourit la présidente Sandrine di Felice.

« Amener les cavaliers vers la performance. »

Alice Ravagni, monitrice équitation.

Sur le terrain, c’est Alice Ravagni qui était à pied d’œuvre, avec une équipe de deux soigneurs et deux apprentis en alternance, dans une ambiance très inhabituelle. « Le calme a fait du bien au début… Puis l’ambiance est devenue bizarre », raconte la monitrice de 29 ans dont l’emploi du temps a été bien rempli : « Nettoyage des boxes, soins, sorties à la longe… Chaque jour je montais les chevaux pout leur faire travailler le souffle, les aérer. Ils ne pouvaient pas rester dans 9 mètres carré. » Pour maintenir le lien avec les cavaliers impatients, Alice a aussi alimenté le compte Instagram de la section. « Il faut surtout être vigilant à la reprise. Elle ne doit pas être prématurée, il faut empêcher tout risque de contamination ou de propagation du virus, tout risque de deuxième vague. Car dans tous les cas, les chevaux auront besoin de quelqu’un. On n’a donc pas le droit de prendre le moindre risque. » Et ce, malgré la frustration de ne plus jouer son rôle de transmission : « Mon job est d’amener les cavaliers vers la performance. » 
Avec la rentrée, les chevaux ont retrouvé le chemin de leurs boxes. Prêts à se lancer pour une nouvelle saison.

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