La pêche à la mouche, tout un art

26 Août, 2020

La section pêches sportives offre à ses adhérents l’opportunité de partager la même passion de la pêche à la mouche notamment. Mais c’est aussi un sport de compétition avec ses codes et ses règles.

Cible d’Arenberg, distance et parcours petite rivière… Voilà par exemple les trois épreuves qui étaient au menu du dernier Trophée Bresson organisé au Parc Rothschild par l’ACBB pêches sportives. Pour les compétiteurs, il s’agit là de s’affronter en précision, en distance et en conditions naturelle nécessitant une adaptation à l’environnement. Donc de savoir moduler la panoplie de sa technique aux éléments extérieurs : coup droit, revers, lancer roulé ou lancer en clocher, lancer couché ou lancer arbalète…  Dans chaque épreuve, les concurrents marquent des points et à la fin, le classement général délivre son verdict.  Voilà pour la partie compétition d’une section qui présente la caractéristique de posséder l’école de lancer-mouche la plus performante de France et un palmarès hors normes avec plus de 30 titres nationaux décrochés ces quatre dernières années.

« Les instructeurs sont là pour mettre les élèves en confiance, grâce à des exercices ludiques et rigoureux. »

Alban Gaudin, président de la section pêches sportives.

« Les instructeurs — parmi lesquels l’emblématique Pierre Caillau, ancien président de la section — sont là pour mettre les élèves en confiance, grâce à des exercices ludiques et rigoureux. Pour faire d’eux de bons puis de fins moucheurs. », explique le président Alban Gaudin. « Apprendre à tenir une canne, les différents gestes pour bien lancer en toutes circonstances… De la théorie, on passe alors à la pratique lors de sorties en parcours de pêche lors de week-end organisés quatre à cinq fois par an sur réservoir ou en rivière. Et nous essayons d’organiser une sortie annuelle en France ou à l’étranger. »
Et comme la pêche à la mouche, c’est aussi (et surtout) l’art de tromper le poisson, la section propose des ateliers de montage de mouche un à deux samedi par mois.
Pour ces adeptes du no-kill — ce qui fait de la discipline un sport — rien ne remplace la rivière. Mais pour beaucoup, tout débute ici, au Parc Rothschild.

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